Notio : signum

F5_Aenesidemus apud  Sextus Empiricus Adversus Mathematicos_VII_XI 8  3  215

Ὁ δὲ Αἰνησίδημος ἐν τῷ τετάρτῳ τῶν Πυρρωνείων λόγων εἰς τὴν αὐτὴν ὑπόθεσιν καὶ ἀπὸ τῆς αὐτῆς σχεδὸν δυνάμεως λόγον ἐρωτᾷ τοιοῦτον· “εἰ τὰ φαινόμενα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται καὶ τὰ σημεῖά ἐστι φαινόμενα, τὰ σημεῖα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται. οὐχὶ δέ γε τὰ σημεῖα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται· τὰ δὲ φαινόμενα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται· οὐκ  ἄρα φαινόμενά ἐστι τὰ σημεῖα.” καὶ δὴ τοίνυν φαινόμενα μὲν ἔοικε καλεῖν ὁ Αἰνησίδημος τὰ αἰσθητά, λόγον δὲ ἐρωτᾷ καθ’ ὃν δεύτερος ἀναπόδεικτος ἐπιβάλλει τρίτῳ, οὗ τὸ σχῆμά ἐστι τοιοῦτο “εἰ τὸ πρῶτον καὶ τὸ δεύτερον, τὸ τρίτον· οὐχὶ δὲ τὸ τρίτον, ἀλλὰ καὶ τὸ πρῶτον· οὐκ ἄρα τὸ δεύτερον.”
Énésidème dans le quatrième livre des Arguments Pyrrhoniens propose, sur le même objet et avec plus ou moins le même effet, cet argument : « si les phénomènes apparaissent de façon semblable à tous ceux qui sont disposés de la même façon et que les signes sont des phénomènes, alors les signes apparaissent de façon semblable à tous ceux qui sont disposés de la même façon. Mais les signes n'apparaissent pas de façon semblable à tous ceux qui sont disposés de la même façon. Donc les signes ne sont pas des phénomènes ». Et ici il semble bien qu’Énésidème, d'une part, appelle les choses sensibles des phénomènes, d'autre part il propose un argument selon lequel un second indémontrable s'ajoute à un troisième, dont la forme est la suivante : « si le premier et le deuxième [sont vrais], alors le troisième [est vrai]; or le troisième n'est pas [vrai], mais le premier [l’]est; donc le deuxième n'est pas [vrai] ».
F6_Aenesidemus apud  Sextus Empiricus Adversus Mathematicos_VII_XI 8  4  234

ἐξ ἀνομογενῶν δὲ λοιπόν ἐστι καθάπερ ὁ παρὰ τῷ Αἰνησιδήμῳ περὶ σημείου ἐρωτηθείς, ἔχων δὲ οὕτως· εἰ τὰ φαινόμενα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται καὶ τὰ σημεῖά ἐστι φαινόμενα, τὰ σημεῖα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται· τὰ δέ γε σημεῖα οὐ πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται· τὰ δὲ φαινόμενα πᾶσι τοῖς ὁμοίως διακειμένοις παραπλησίως φαίνεται· οὐκ ἄρα φαινόμενά ἐστι τὰ σημεῖα.
Mais il reste l'argument à partir des parties non homogènes comme celui donné Enésidème sur le signe qui fonctionne ainsi : “ si les phénomènes apparaissent de façon semblable à ceux qui sont disposés de la même façon et que les signes sont des phénomènes, alors les signent apparaissent de la meme façon à ceux qui sont disposés de manière semblable. Mais les signes n'apparaissent pas de le même façon à ceux qui sont disposés de manière semblable, tandis que les phénomènes apparaissent de la même façon à ceux qui sont disposés de manière semblable. Donc les signes ne sont pas des phénomènes.