Cicero
Academica

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Tum illum ita definisse, ex eo quod esset sicut esset, impressum et signatum et effictum. Post requisitum etiamne si eiusdem modi esset uisum uerum quale uel falsum. Hic Zenonem uidisse acute nullum esse uisum quod percipi posset, si id tale esset ab eo quod est cuius modi ab eo quod non est posset esse. Recte consensit Arcesilas ad definitionem additum, neque enim falsum percipi posse neque uerum si esset tale quale uel falsum ; incubuit autem in eas disputationes, ut doceret nullum tale esse uisum a uero ut non eiusdem modi etiam a falso possit esse.
Alors Zénon l’a [sc. l’impression compréhensive] définie ainsi : celle qui est « imprimée, marquée, modelée à partir d’un objet réel, exactement tel qu’il est ». Ensuite Arcésilas demanda si cela serait encore le cas si une impression vraie était identique à une impression fausse. Ici Zénon vit subtilement qu’aucune impression ne serait compréhensible si une impression qui vient d’un objet réel pouvait être identique à celle qui vient d’un autre objet. A raison Arcésilas était d’accord qu’il fallait un ajout à la définition car ni le faux ni le faux ne peuvent être saisis si le vrai est identique au faux. Mais il pris soin dans ces discussions à montrer qu’il n’y avait aucune impression provenant du vrai qui ne puisse être identique à une impression qui proviendrait du faux
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