Diogenius Laertius
Vitae Philosophorum

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Τέταρτος ὁ παρὰ τὰς διαθέσεις καὶ κοινῶς παραλλαγάς, οἷον ὑγίειαν, νόσον, ὕπνον, ἐγρήγορσιν, χαράν, λύπην, νεότητα, γῆρας, θάρσος, φόβον, ἔνδειαν, πλήρωσιν, μῖσος, φιλίαν, θερμασίαν, ψύξιν: παρὰ τὸ πνεῖν, παρὰ τὸ πιεσθῆναι τοὺς πόρους. ἀλλοῖα οὖν φαίνεται τὰ προσπίπτοντα παρὰ τὰς ποιὰς διαθέσεις. οὐδὲ γὰρ οἱ μαινόμενοι παρὰ φύσιν ἔχουσι: τί γὰρ μᾶλλον ἐκεῖνοι ἢ ἡμεῖς; καὶ γὰρ ἡμεῖς τὸν ἥλιον ὡς ἑστῶτα βλέπομεν. Θέων δ᾽ ὁ Τιθοραιεὺς ὁ στωικὸς κοιμώμενος περιεπάτει ἐν τῷ ὕπνῳ καὶ Περικλέους δοῦλος ἐπ᾽ ἄκρου τοῦ τέγους.
Le quatrième est celui qui prend appui sur les dispositions et plus généralement sur les écarts, par exemple santé et maladie, sommeil et veille, joie et peine, jeunesse et vieillesse, hardiesse et crainte, manque et plénitude, haine et amour, échauffement et refroidissement, selon aussi que l'on respire facilement ou que les canaux respiratoires sont obstrués. Les impressions qui surviennent paraissent donc différentes selon que les dispositions du sujet sont telles ou telles. Il n'y a même pas lieu d'objecter que les fous sont dans un état contre nature : car pourquoi davantage eux que nous ? Nous-mêmes, en effet, nous voyons le soleil comme immobile. Le Stoïcien Théonde Tithoréa se promenait endormi, pendant son sommeil, et l'esclave de Périclès marchait sur le bord du toit.
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