ὅπερ οὖν περὶ Ἀπελλοῦ τοῦ ζωγράφου
λέγεται, τοῦτο ὑπῆρξε τῷ σκεπτικῷ. φασὶ γὰρ ὅτι ἐκεῖνος ἵππον γράφων καὶ τὸν
ἀφρὸν τοῦ ἵππου μιμήσασθαι τῇ γραφῇ βουληθεὶς οὕτως ἀπετύγχανεν ὡς ἀπειπεῖν
καὶ τὴν σπογγιὰν εἰς ἣν ἀπέμασσε τὰ ἀπὸ τοῦ γραφείου χρώματα προσρῖψαι τῇ
εἰκόνι˙ τὴν δὲ προσαψαμένην ἵππου ἀφροῦ ποιῆσαι μίμημα.καὶ οἱ σκεπτικοὶ οὖν ἤλπιζον μὲν τὴν ἀταραξίαν
ἀναλήψεσθαι διὰ τοῦ τὴν ἀνωμαλίαν τῶν φαινομένων τε καὶ νοουμένων ἐπικρῖναι,
μὴ δυνηθέντες δὲ ποιῆσαι τοῦτο ἐπέσχον˙ ἐπισχοῦσι δὲ αὐτοῖς οἷον τυχικῶς ἡ
ἀταραξία παρηκολούθησεν ὡς σκιὰ σώματι.
En fait, il est arrivé au sceptique
précisément ce qu'on dit du peintre Apelle. On raconte qu’alors qu’il
peignait un cheval et qu’il essayait d’en imiter l’écume dans son tableau,
son échec fut tel qu’il renonça et jeta sur le tableau l’éponge sur laquelle
il essuyait les couleurs de son pinceau ; au contact du tableau l’éponge
produisit une imitation de l’écume du cheval. Donc les sceptiques aussi espéraient obtenir l’ataraxie en
prenant des décisions face à l’irrégularité des phénomènes et des choses
pensées, et comme ils ne pouvaient prendre de décision, ils suspendirent
leur jugement. Mais, une fois suspendu leur jugement l’ataraxie s’ensuivit
comme par hasard, de même qu’une ombre suit un corps