Sextus Empiricus
Adversus Mathematicos_VII_XI

7 4 

καὶ ὃν τρόπον τινὲς τῶν ἰατρῶν τὸν κατ’ ἀλήθειαν πυρέσσοντα οὐκ ἐξ ἑνὸς λαμβάνουσι συμπτώματος, καθάπερ σφυγμοῦ σφοδρότητος ἢ δαψιλοῦς θερμασίας, ἀλλ’ ἐκ συνδρομῆς, οἷον θερμασίας ἅμα καὶ σφυγμοῦ καὶ ἑλκώδους ἁφῆς καὶ ἐρυθήματος καὶ δίψους καὶ τῶν ἀνάλογον, οὕτω καὶ ὁ Ἀκαδημαϊκὸς τῇ συνδρομῇ τῶν φαντασιῶν ποιεῖται τὴν κρίσιν τῆς ἀληθείας, μηδεμιᾶς τε τῶν ἐν τῇ συνδρομῇ φαντασιῶν περισπώσης αὐτὸν ὡς ψευδοῦς λέγει ἀληθὲς εἶναι τὸ προσπίπτον
De la même façon que certains médecins ne concluent pas à un véritable cas de fièvre à partir d'un seul symptôme, comme l'agitation du pouls ou la forte température, mais d'un concours (sc. de symptomes), par exemple de la température en même temps que du pouls et de douleurs qui apparaissent au toucher, des rougeurs, de la soif, et d'autres symptômes semblables, de même l'Académicien juge de la vérité par le concours des impressions, et lorsqu'aucune des impressions dans ce concours ne l'ébranle comme étant fausse il dit que ce qui le touche est vrai.
Précédent Suivant